Interview de J.-C. Attias sur dailleursetdici.news (30 janvier 2020) : « C’est un livre étonnant qui vous emporte dans un univers à la fois familier et étrange. Des quartiers que l’on connaît sans arriver à situer leur époque, des personnages en mutation, des lieux réels qui côtoient une dimension irréelle, une étrangeté diffuse qui survole le récit à partir d’une enquête très concrète, des personnages d’une grande richesse dont l’univers frôle parfois celui de la bande dessinée ou de la littérature populaire, à l’instar d’un Fantômas (1) en quête de sens dans un Paris mystérieux. Pari osé et… totalement réussi ! Ces conversations célestes nous embarquent dans un univers des plus fascinants. » (Marc Cheb Sun)
Interview de J.-C. Attias sur Fréquence protestante (8 février 2020) : « Une lecture extrêmement déroutante, mais aussi très séduisante » (Marion Castelnau-Rouillard)
Recension dans magjournal77.fr (8 février 2020) : « C’est une histoire un brin burlesque, attachante par son glamour et la manière de voir les choses avec légèreté. Voici un premier roman réussi » (Pascal Pioppi)
Recension dans Libération (22 février 2020) : « Jean-Christophe Attias s’est amusé à trousser un premier roman qui fourmille de formules choc … La fin est un peu abracadabrante mais on s’amuse. » (Alexandra Schwartzbrod)
Recension dans Les Dream-dream d’une bouquineuse (blog) (fin février 2020) : « Ce roman est à la fois absurde, surréaliste, complètement barré, tendre, presque dramatique, mais surtout très drôle. »
Recension dans Points critiques (Bruxelles, mars-avril 2020) : « Un roman insolite, surprenant, où l’on retrouve l’humour singulier d’Attias, à froid et sans pitié, mais aussi une légère mélancolie face à un réel qui se dérobe. » (Tessa Parzenczewski)
Recension dans Politis (19 mars 2020) : « Un premier polar profond et insolite. » (Laura Alcalaï)
Recension sur Daily Passions (blog, mars 2020) : « C’est dense, bien rythmé, entraînant… Peut-être vous demandez-vous s’il y a une « morale », une leçon à tirer de ce roman en plus du plaisir de lecture. Je pense que oui et vous la connaissez aussi bien que moi : nous ne nous connaissons pas mieux que nous croyons connaître les autres. »
Interview dans Le Monde des Religions (site web, 16 avril 2020) : « Philosophe, spécialiste du judaïsme médiéval, Jean-Christophe Attias publie Nos conversations célestes, son premier roman. S’il y fait preuve d’une liberté certaine, son intérêt pour le religieux et la complexité des identités demeure et imprègne cette enquête policière. » (Victoria Vilo)
Recension dans Regard (Bruxelles, avril 2020) : « Ce récit n’est guère linéaire. Il regorge de chemins de traverses, de chausse-trappes, de mises en abîme, de maints jeux de miroirs, de digressions, en bon roman picaresque qu’il est, diaboliquement baroque, mais nous ne perdons jamais le fil. Le ton en est doux- amer, avec des accents mélancoliques, même si l’ironie (et l’auto-ironie) y est constante. On muse, on s’attarde, on visite des quartiers populaires de Paris, qui rappellent parfois celui d’Amélie Poulain, et des cafés derrière les vitres desquels se livrent les combats de l’ombre et de la lumière, du jour et de la nuit. Tout se passe comme si la caméra continuait de tourner dans le hors- champ. Jean-Christophe Attias excelle
à ces tableaux, sources de poésie. » (Henri Raczymow)
Recension dans Histoire(s) de lire… N° 50 (blog, 8 mai 2020) : « Vous croyez cerner un personnage ? Celui-ci s’évapore, mouvant et inaccessible, pour se transformer en un autre au gré de la volonté du créateur suprême qu’est l’auteur ! Un auteur qui s’est visiblement amusé à nous perdre dans les méandres de la création divine et littéraire dans ce roman à clef, surréaliste à souhait et paré d’une écriture racée et raffinée en diable ! Une curiosité littéraire où il suffit de se laisser voluptueusement balloter sous le souffle céleste insufflé par cet auteur érudit pour en apprécier toute la saveur ! » (Christine Le Garrec)
Recension dans La Cause littéraire (blog, mai 2020) : « … Le professeur et la secrétaire se lancent dans une chasse à l’homme qui les conduira de Paris à la Terre sainte, dans un monde mouvant, quantique, non-cartésien et non-euclidien, où les objets et les êtres ne sont pas obligatoirement ce qu’ils semblent être au premier regard. De l’universitaire qu’il demeure, Jean-Christophe Attias a conservé l’habitude, déroutante dans un roman, des notes en bas de page. On accompagne avec plaisir ses personnages dans leurs déambulations à travers un univers enchanté, qui évoque Boris Vian, un monde bien reconnaissable (ils croisent de proches connaissances de l’auteur, comme la sénatrice Esther Benbassa), mais où la cloison entre nature et surnature se déchire en plusieurs endroits. » (Gilles Banderier)
Recension dans Tenoua, septembre 2020. « Un roman puissant, dérangeant, fascinant. À lire. » (Noémie Issan-Benchimol)
« Le roman comme forme (a)théologique ? » Entretien avec Noémie Issan-Benchimol. Jewpop.com, 5 octobre 2020.
Noémie Issan-Benchimol : Vous êtes très fort quand même, vous savez que j’ai googlisé le nom du mystique juif Meshoullam ben Nissim Triki et de son traité d’angélologie qui ouvre et clôt en un sens votre livre, me disant : tiens, celui-là je ne le connais pas ? Puis ça m’a frappé, Triki, comme en slang hébraïque pour dire la pierre d’achoppement, comme aussi le trickster des histoires…
Jean-Christophe Attias : Vous n’êtes pas la seule à qui c’est arrivé. J’imaginais avoir écrit une histoire invraisemblable, désordonnée, extravagante… Et voilà que des lecteurs m’avouent être allés voir sur le Net si tel ou tel détail, lieu ou personnage existait bel et bien dans les faits. D’abord, ça m’a surpris. Ensuite, ça m’a ravi. Toute cohérence, même folle, produit un effet de réalité auquel il semble difficile de se soustraire. C’est la magie du roman, je suppose. Tout y est faux, donc tout y est vrai. Ou plutôt non : ce que l’on croit possiblement vrai… est faux, et vice versa.
Comme vous l’avez sûrement remarqué, il y a deux Triki dans le roman. Le mystique dont vous parlez, prétendument auteur, au début du XIXe siècle, d’un traité d’angélologie juive jamais imprimé. Et puis un autre, personnage à part entière de l’intrigue, pas moins mystique, mais disons plus pratique : un rabbin gay qui fait des miracles. On peut imaginer que l’un est le descendant de l’autre, mais ça n’est dit nulle part. Ni l’un ni l’autre n’existent, bien sûr. Quoique…
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