Cette page présente un récapitulatif des échos suscités par la publication de trois ouvrages parus en 2012:
Jean-Christophe Attias, Les Juifs et la Bible, Paris, Fayard, 2012 [JB]
Coup de cœur des vendeurs de la FNAC
♥ Ouvrage sélectionné par la rédaction du Monde de la Bible en partenariat avec les libraires de La Procure
Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa (éd.), Encyclopédie des religions, édition revue et corrigée, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2012 [ER].
Jean-Christophe Attias (éd.), Les Sépharades et l’Europe. De Maïmonide à Spinoza, Paris, PUPS, 2012 [SE].
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JB: Bonnes feuilles: Jean-Christophe Attias, « La Bible, les Grecs, les Arabes et les Juifs », Esprit (382), février 2012, p. 129-144.
JB & SE: Article: Jean-Christophe Attias, « Abraham Ibn Ezra. Itinéraire d’un Juif errant », L’Histoire (373), mars 2012, p. 94-97.
JB: Conférence-débat au Centre national du Livre, le 22 mars 2012, à 19h.
Pour écouter l’intégralité de cette conférence-débat, cliquer ici
JB: Recension: Nonfiction.fr, 12 avril 2012 ↓
La transcendance de l’homme juif : « lire aux éclats » la Bible
Religion, Spiritualités
La Bible, présentée traditionnellement comme le livre sacré des Juifs et des chrétiens, se donne à voir dans un premier temps comme un livre un et indivisible. Mais par-delà cette apparence trompeuse se laisse deviner la complexité d’un ouvrage composite, divers et pluriel. C’est précisément cette zone d’incertitude, ce lieu mouvant que l’ouvrage de Jean-Christophe Attias (Directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études), intitulé Les Juifs et la Bible, se propose d’explorer. Il s’agira en fait, à travers cinq chapitres, de sonder le décalage existant « entre ce que nous imaginons que la Bible nous dit du judaïsme et ce que le judaïsme nous dit effectivement de la Bible. »
Le statut ambigu de la Bible
Le premier chapitre, intitulé » Un livre introuvable « , montre comment la Bible échappe à toute définition monolithique ou à toute classification normative. Elle résulte en effet d’un assemblage composite dont la durée de rédaction s’étend, pour la Bible juive, sur quelque sept-huit siècles (du VIIe au Ier siècle av. J.C.) et le singulier » Bible » masque difficilement le caractère éminemment pluriel de l’ouvrage. A la diversité des genres littéraires qui le composent s’ajoute le statut inégal des livres bibliques. Il en va ainsi de l’ensemble que constitue le Pentateuque (désigné dès le IIe av. J.C. par l’emploi du terme » Torah « ), considéré par le judaïsme comme le livre de la Loi mais envisagé par la tradition chrétienne comme » une histoire ancienne d’Israël « .
Tout concourt donc ici à souligner l’unité relative du livre sacré : la pluralité des langues qui composent la Bible hébraïque (l’hébreu mais aussi l’araméen 1), le canon, longtemps fluctuant, qui porte en lui la complexité du processus, le nombre de livres variant selon qu’on est en présence de la Bible hébraïque ou de la Septante 2 ou encore l’agencement même des livres au sein de la Bible. En effet, à la structuration tripartite de la Bible hébraïque (la Torah, les Prophètes, les Hagiographes) succède une structuration quadripartite de la Bible avec la Septante (Pentateuque, livres historiques, écrits poétiques, livres prophétiques). L’auteur y voit là » une historicisation » du corpus biblique qui privilégie une logique linéaire tendue vers la révélation des prophéties au détriment de la logique » concentrique » prévalant dans la Bible hébraïque.
La Bible-objet
La Bible n’est peut-être pas tant en fait un texte fondateur qu’un livre-objet, une » Bible en miettes » pour reprendre le titre du second chapitre de l’ouvrage. Citons ainsi le Codex d’Alep auquel les Juifs de la ville syrienne vouaient une adoration quasi magique en visitant la » Caverne d’Elie » où se trouvait pieusement abrité l’ouvrage. Il faut aussi considérer le rôle liturgique des » objets-bibles » que sont les tefillin ou la mezuzah. Ces objets, renfermant des extraits savamment choisis de la Bible, acquièrent une sorte d’autonomie religieuse dans la mesure où l’attachement que leur portent les fidèles est » largement indépendant du contenu du texte calligraphié qu’ils renferment. » Enfin, le sefer Torah consacre d’une certaine manière cette préséance de l’objet-Bible, lequel se présente sous la forme d’un rouleau, point d’appui d’un acte liturgique décisif de la tradition juive.
L’ensemble apparemment monolithique que constitue la Bible déploie ainsi, à la manière d’un kaléidoscope, une infinité d’images et de ce jeu de miroirs, animé entre autres de l’intérieur par les citations bibliques, surgit une multiplicité de sens, comme si la Bible était un livre constamment ouvert à l’interprétation. Le judaïsme se présente donc comme toujours en mouvement par rapport à la Bible, dans un constant souci d’interprétation et de réinterprétation. Et l’auteur d’ajouter que » ce n’est pas la Bible qui fait le judaïsme, c’est le Juif. » C’est précisément cette interaction permanente entre le livre et les Juifs que souligne le titre de l’ouvrage, la conjonction » et » étant ici à considérer dans un rapport dynamique et non additionnel.
La Bible et l’identité juive
A la fois livre introuvable et livre-objet, la Bible semble se dérober à toute tentative d’appropriation et il n’est pas certain qu’elle puisse constituer le lieu d’une identité juive. Enjeu de fortes tensions théologiques entre Juifs et chrétiens, elle apparaît davantage comme une ligne de démarcation fluctuante, objet de multiples investissements théologiques, idéologiques, voire psychologiques. Elle est un territoire disputé qui n’appartient pas en propre au judaïsme. Selon l’auteur, il serait ainsi plus pertinent de considérer le lieu d’identification d’une identité juive non pas dans le livre lui-même mais dans les » récits fondamentaux » qu’il déploie en son sein (le sacrifice d’Isaac, l’Exode…). Le statut du Juif n’est donc pas intrinsèquement lié à la Bible car » nul besoin, pour devenir Juif, de se révéler un pieux bibliste. «
Comprenons que le judaïsme, comme nous l’avons déjà évoqué, trouve dans l’interprétation toujours renouvelée de la Bible le véritable lieu de son identité : lieu mouvant par définition qui ouvre à une lecture plurielle au risque parfois de l’hérésie (le quatrième chapitre est tout entier consacré à la pluralité des lectures et des commentaires). Il faudrait ainsi montrer comment la Bible, loin de créer l’identité juive, s’est vu façonner par elle et plus précisément par le judaïsme rabbinique (et le christianisme naissant) 3. Le livre résulte bien d’une construction identitaire, d’une tentative d’édification d’une histoire d’Israël susceptible de fédérer un peuple autour d’un livre 4. Si singularité juive il y a, elle est probablement à chercher du côté de cette tradition exégétique qui s’est développée parallèlement au processus même de l’écriture de la Bible en favorisant les conditions » de la cristallisation définitive du texte « .
La tradition exégétique
Le dernier chapitre, » La Bible des Modernes « , insiste précisément sur cette dimension exégétique en soulignant combien la Bible, objet d’une critique à la fois détaillée, rigoureuse et parfois radicale (On pense ici à Richard Simon et son Histoire critique du Vieux Testament, à Spinoza et son Traité théologico-politique ou encore à Hobbes et son Léviathan), occupe depuis maintenant quatre siècles une position symbolique, culturelle et politique qui tend à la présenter comme le livre fondateur de la civilisation dite judéo-chrétienne.
La Bible » en creux » ou l’éternel surgissement du sens
Rédigé dans un style clair et accessible, le présent ouvrage souligne le rapport complexe et nuancé qui unit les Juifs à la Bible. L’auteur interroge les certitudes les plus établies, celle notamment qui tend à considérer le livre sacré comme le lieu de l’identité juive ou comme le texte fondateur du judaïsme. Prenant la forme tantôt d’une méditation sinueuse, tantôt d’une libre exploration, l’ouvrage sonde inlassablement le lien qui unit les Juifs à la Bible. Par-delà l’approche univoque ou dogmatique que l’on peut parfois proposer du livre sacré, Attias questionne le rapport spirituel, voire charnel qui unit les Juifs à leur livre. Il tente de mettre à nu les processus qui travaillent la Bible de l’intérieur et qui parfois contribuent à ruiner ou du moins à lézarder son apparente unité. Les titres des chapitres révèlent à eux seuls cette dynamique à l’œuvre dans l’ouvrage : qu’il s’agisse de la thématique du » livre introuvable « , de celle de » la Bible en miettes » ou encore de celle du » lieu improbable d’une identité « , tout se passe comme si l’auteur privilégiait une approche déconstruite de la Bible.
Mais cette approche qui semble morceler le texte biblique porte en elle les conditions d’une régénérescence car l’auteur, en interrogeant le texte dans ses manques ( ce n’est pas un livre à proprement parler, il n’est pas le lieu de l’identité juive, il s’agit d’un livre morcelé), paraît favoriser le surgissement d’un livre autre : autre précisément dans la mesure où il vit de l’intérêt toujours renouvelé que lui portent notamment les Juifs ; autre en ce que toute citation se présente comme le fragment d’un tout et ouvre à une nouvelle interprétation. De la même manière que l’incomplétude graphique de la Torah est selon Attias le » signe en creux d’une infinie richesse de significations « , l’exploration de cette zone d’incertitude qui semble courir à travers toute la Bible nous invite à repenser le statut d’un » Livre-Père « , pour reprendre l’expression de l’auteur, afin d’en mesurer paradoxalement toute la fragilité et la richesse inhérente à sa complexité.
En définitive, explorer la Bible dans ses zones d’incertitude jusqu’au vertige, c’est peut-être aussi une autre manière de connaître Dieu. La célèbre formule de la mystique juive » Qoudcha berikh hou ve torato had hou » ( » le Saint Béni soit-il et sa Tora ne font qu’un « ) ne tend-elle pas ainsi à identifier le Tout-puissant au texte lui-même? Interroger le texte reviendrait ainsi à approcher le mystère de Dieu. Ce dernier, selon la Cabale, s’étant contracté dans le Livre (le Tsimtsoum), le seul moyen de ne pas l’enfermer dans une finitude ou dans un système théologique serait de rendre au texte son sens infini et multiple 5. Autrement dit, faire advenir non pas la vérité définitive mais » lire aux éclats » 6 la Bible, c’est-à-dire favoriser l’émergence d’une pluralité de sens qui entrent en tension, se complètent ou se corrigent. Le présent ouvrage 7 nous semble répondre, à sa manière, à cette fécondante nécessité..
Rédacteur : Stéphane BRIAND, Critique à nonfiction.fr
Notes :
1 – Deux mots en Genèse 31, 47, un verset dans Jérémie (10, 11), ainsi que certaines parties de Daniel (2, 4b-7, 28) et d’Esdras (4, 8-6, 18 et 7, 12-26.
2 – Vingt-quatre livres pour la Bible hébraïque, quarante-cinq à quarante-huit pour la Septante selon les regroupements.
3 – Boyarin, dans son ouvrage intitulé La partition du judaïsme et du christianisme, montre comment la naissance de ces deux religions s’est effectuée de manière concomitante entre les II et Ve siècles dans un jeu d’influences et de repoussoir réciproque.
4 – On pense ici à l’Ecole deutéronomiste.
5 – Le Talmud en ce sens est une interprétation indéfinie de la parole unique de la Révélation biblique.
6 – Nous empruntons ici cette expression à Marc-Alain Ouaknin dans Grandes Religions, Assouline, Paris, 2004, p. 47.
7 – Comportant un glossaire très détaillé, une riche bibliographie ainsi qu’un index précis.
SE: Interview: Radio J Marseille, le 18 avril 2012, à 9h30.
JB: Recension: Le Monde, 19 avril 2012 (daté du 20 avril 2012) ↓
La Bible sexuée
Dans cet ouvrage qui mêle considérations érudites et personnelles, un spécialiste des études juives, de l’Ecole pratique des hautes études, réfléchit au rapport très complexe que les juifs entretiennent avec le texte saint. Bien plus qu’un livre, la Bible se présenterait pour eux comme une bibliothèque et comme un objet (les rouleaux que l’on déploie à la synagogue). Elle ne vaut jamais seule – elle sert surtout d’aliment à l’exégèse. L’auteur intègre à sa méditation tous les doutes que l’archéologie comme la critique portent sur l’authenticité ou l’exactitude des faits rapportés. Originale autant que sujette à controverse est la thèse finale qui oppose la Bible masculine et paternelle à la tradition orale et vivante, assimilée à la maternité.
Nicolas Weill
JB: Recension: La Croix, 26 avril 2012 ↓ (pour agrandir, cliquer sur l’image)
JB: Recension: Politis, 26 avril 2012 ↓
JB: Recension: Philosophie Magazine, mai 2012 ↓
Traitement de textes
Spécialiste de la pensée juive médiévale, Jean-Christophe Attias entreprend de démythifier le Livre. Non, la Bible n’est pas l’ouvrage absolu, le plus ancien, le plus pur, le plus beau. C’est plutôt une bibliothèque disparate et incomplète de textes compilés au hasard de l’Histoire. Inutile d’espérer fonder son identité sur ce seul texte. Car la Bible n’est pas seule dans le judaïsme. le commentaire écrit et oral l’accompagne. L’interprétation l’actualise. C’est la tradition, et non l’attention exclusive à un texte sacré, qui fonde la vie religieuse. Cette tradition doit cependant être vivante et constamment interrogée. Jean-Christophe Attias, dans un essai lumineux et inspiré, trace donc la voie d’un judaïsme d’autant plus moderne et tolérant qu’il s’ancre dans l’étude et l’intelligence de son histoire.
Michel Eltchaninoff
JB: Recension: Etudes, mai 2012 ↓
C’est sans aucun doute un ouvrage important que nous offre Jean- Christophe Attias, Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (Sorbonne). Tout d’abord irréprochable du point de vue de la documentation, il ouvre à une réflexion sur ce corpus composite, à l’histoire compliquée, qu’est précisément ce que recouvre le faux féminin singulier du mot « Bible ». Un pluriel donc, composé de « rouleaux » d’abord puis de « livres », quand les techniques d’écriture puis de lecture évolueront. L’auteur en compte certes l’histoire ; surtout il propose une réflexion quant à ceux qui s’en diront les maîtres et les propriétaires, en des concurrences qui ont toujours été loin de la sérénité, pour ne pas dire pire. Autrement dit, depuis vingt siècles, juifs et chrétiens se réclament de ce composé d’événements, d’ouvrages, de figures, de symboles et surtout de conceptions d’« Écritures » qui n’impliquent pas spontanément l’accord. Le mérite de cet ouvrage est d’établir ou de rétablir un certain nombre de données historiques sur arrière-fond d’une exégèse critique et historico-critique assumée dans laquelle les chercheurs de tous bords peuvent se reconnaître. Les différentes positions étant bien situées, on reçoit là une documentation et une intelligence des données littéraires et historiques qui ne peuvent que compléter les informations acquises, face aux incessantes questions que continue de poser la Bible, que ce soit aux juifs ou aux chrétiens.
Pierre Gibert
JB: Interview: Radio Chalom Nitsan (Nice), dans l’émission “Pause Littéraire”, le 7 mai, de 10h à 10h30
JB: Recension: Témoignage chrétien, 9 mai 2012 ↓
JB: Interview: Radio J Marseille, le 16 mai 2012, à 9h30
JB: Recension sur Massorti.com (le site du judaïsme massorti [conservative] francophone, mai 2012
Voilà un livre relativement original dans le paysage des livres en français sur le sujet. Il retrace les rapports entre « le peuples du livre » et « le livre des livres ».
Il passe en revue toutes les époques et les différentes phases que traverse ce couple indissociable. Mais il montre que tout ne va pas de soi, et que les juifs sont aussi le peuple d’autres livres et non pas toujours eu un rapport simple à leur propre écriture.
L’ouvrage commence par un émouvant témoignage personnel qui résume bien finalement ce que la bible en hébreu peut représenter pour un juif.
En lisant cet essai, le lecteur aura l’occasion d’ouvrir de nombreuses pistes de recherche annexe. C’est donc bien naturellement un livre qui appelle à en ouvrir d’autres, quoi de plus naturel pour un livre sur la bible…
Voici ce qu’en dit l’auteur lui-même :
« La Bible est le livre de l’enfance. Elle l’est pour chacun d’entre nous, à quelque âge que nous l’ayons découverte. La Bible est le livre de l’enfance parce qu’elle se donne pour le livre des commencements, et qu’il nous plaît d’y croire ou de faire semblant d’y croire. C’est précisément cette illusion que le judaïsme se donne pour mission de dissiper… (…)
C’est le lien particulier que les Juifs ont noué avec la Bible qui est le sujet de ce livre. Un lien instable et ambigu. Car, s’il est une autre illusion dont il faudra se déprendre au fil de ces pages, c’est bien celle qui nous inclinerait à croire que la Bible est le « livre fondateur » du judaïsme. Si elle n’est pas le livre des commencements, la Bible n’est pas davantage le livre des fondations. Bien plus que la Bible elle-même, en tout cas, c’est précisément le lien instable et ambigu qu’ils ont noué avec elle qui a fait les Juifs et qui a fait le judaïsme.
J’ai découvert, enfant, le judaïsme dans la Bible, et j’ai ensuite passé le reste de mon âge à découvrir, à comprendre et finalement à enseigner que le judaïsme était tout autre chose que ce que j’avais, enfant, découvert dans la Bible… Ce décalage-là – entre ce que nous imaginons que la Bible nous dit du judaïsme et ce que le judaïsme nous dit effectivement de la Bible – est précisément le territoire exploré par ce livre. »
Pour retrouver cet article sur massorti.com, cliquer ici.
JB: Interview, Fréquence protestante, le 22 mai 2012, de 12h à 13h. Pour écouter l’émission, rendez-vous sur cette page.
SE & JB: Conférence: « Les racines sépharades de l’Europe chrétienne? », Centre Edmond-Fleg, Marseille, le 23 mai 2012, à 19h30.
SE: Interview sur Radio J Marseille, le 29 mai 2012, à 19h16.
JB: Recension: Esprit, juin 2012 ↓
JB: Recension: Le Monde de la Bible, juin 2012 ↓
JB: Recension, publiée le 7 juin 2012, de la Bibliothèque diocésaine d’Orléans. Pour la lire, cliquer ici.
JB: Recension: Presse nouvelle (Magazine progressiste juif), juin-juil.-août 2012 ↓
JB: Interview sur RFI, dans l’émission « Religions du monde », animée par Geneviève Delrue, le 24 juin 2012, à 10h10.
Les Juifs et la Bible : Qu’est ce que la Bible pour les juifs ? Révélation divine, code législatif, socle fondateur d’une identité, argumentaire pour revendiquer la terre, point d’ancrage pour se réinsérer dans une généalogie mythique, espace d’affrontement avec les autres religions révélées ou au contraire un possible lieu de dialogue ?
Dans son dernier livre « Les Juifs et la Bible », publié chez Fayard, Jean- Christophe Attias, spécialiste de la pensée juive médiévale, et auteur de nombreux ouvrages sur le judaïsme, propose une méditation sur le lien instable et complexe qu’a entretenu tout au long de son histoire le peuple juif avec la Bible.
JB: Signature à la 59e Fête du livre de la WIZO, à la Mairie de Levallois-Perret, le 24 juin à partir de 16h.
ER: Interview sur Fréquence protestante, le 26 juin 2012, de 12h à 13h. Pour écouter l’émission, rendez-vous sur cette page (émission « Midi Magazine »)
JB, SE & ER: Article: Jean-Christophe Attias, « Si je t’oublie… », L’Histoire (378), numéro sépcial sur Jérusalem, juillet-août 2012, p. 54-56.
ER: Interview sur OummaTV, vidéo mise en ligne le 4 juillet 2012
JB: « Il n’y a pas une bible, mais des bibles », entretien avec Catherine Golliau, Le Point, 12 juillet 2012.
Pour télécharger l’entretien au format PDF, cliquer ici.
JB: Recension dans Les Affiches de Normandie (8 août 2012)
JB: Citation dans The New Yorker (13 août 2012)
Les travaux de Jean-Christophe Attias (en fait son dernier ouvrage, Les Juifs et la Bible, Fayard, 2012) sont cités par Adam Gopnik, dans les colonnes de The New Yorker (13 août 2012), au fil d’un article… sur les Mormons: « Mormonism’s History and Meanings ».
Some holy texts, the Gospels, for instance, are evangelical instruments meant to convert people who read them; others are sacred objects meant to be venerated. The Book of Mormon is a book of the second sort. As the French religious historian Jean-Christophe Attias points out, in traditional Judaism the physical presence of the Scripture is at least as important as its content: when the Torah is unrolled during the service, it’s meant to be admired, not apprehended. That the Mormons had a book of their own counted for almost as much as what the Book of Mormon said.
Pour accéder à l’article d’Adam Gopnik, cliquer ici
JB: Recension dans Points critiques (revue de l’Union des progressistes juifs de Belgique, septembre 2012)
JB: Conférence-débat à l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB), 61, rue de la Victoire, 1060 Bruxelles, le 5 octobre 2012 à 20h15. Pour plus de détails, cliquer sur l’image ci-dessous:
JB: Conférence-débat sur « Les Juifs et la Bible: analyse d’un paradoxe », organisée par l’Amitié judéo-chrétienne de Colmar, au Centre communautaire israélite, 3 rue de la Cigogne, à Colmar, le 16 octobre 2012, à 20h. Pour plus de détails, cliquer sur l’image ci-dessous:
JB: Participation à un débat aux Rendez-Vous de l’Histoire, à Blois, le 21 octobre 2012, de 11h à 12h30.
NOUVEAUX REGARDS SUR LE JUDAÏSME
> Le dimanche 21 octobre 2012, de 11h à 12h30 – Amphi 2, Université
À l’occasion de la publication des ouvrages Deux peuples en ton sein. Juifs et Chrétiens au Moyen Âge (Albin Michel) d’Israël Jacob Yuval, traduit de l’hébreu par Nicolas Weill, et Les Juifs et la Bible (Fayard) de Jean-Christophe Attias.
INTERVENANTS : Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’EPHE, Patrick BOUCHERON, professeur à l’université de Paris I, et Israël Jacob YUVAL, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem.
Jean-Christophe Attias s’interroge sur le lien particulier que les Juifs ont noué avec la Bible : un lien instable et ambigu. L’enquête d’Israël Jacob Yuval prolonge cette réflexion et postule l’existence d’un dialogue étroit entre le langage des symboles juifs et chrétiens.
JB: Nouvelle recension dans La Croix (29 novembre 2012)